dimanche 19 novembre 2006

Darbellay Architectes et Associés - Mary Poppins

''MARY POPPINS'' Décembre 2005
BASSIN DE NATATION COUVERT ET UNITE D'ACCUEIL POUR ECOLIERS - CONCOURS NON REALISE
INTEGRATION 

 
 

Le souci de ce projet a été de préserver des lieux de rencontre favorisant des échanges et proposant des accès plus appropriés à chacune de ces places. Par leurs différences, elles apportent à la ville, au quartier, à l’école, une identité propre et une intégration où l’orientation et la qualité des espaces est soulignée. Une toiture végétalisée est prévue pour que les classes des espaces supérieurs ainsi que le voisinage appréhendent cette surface comme un espace unitaire appartenant à la cour de l'UAPE.
URBANISME
C'est à partir des années 1960 que la ville de Martigny s'est développée dans sa partie Ouest, entre l'Avenue de la Fusion et la Drance. Cette zone vouée à l'habitation est devenue, comme son nom l'indique, l'élément réunificateur entre le Bourg et la Ville.
Lorsque l'école municipale prend possession des lieux et remplace l'ancien cimetière, la rue est à peine ébauchée.
L'école s'ouvrait sur la ville dans un axe qui l'amenait à la fois vers les autorités politiques et religieuses en traversant la Place Centrale.
La rue de la Fusion s'est développée à partir de la cour arrière de l'école pour rejoindre la rue St-Théodule. Les différents bâtiments scolaires puis plus tard la "petite ceinture" ont toujours préservé cet espace libre. Ce projet a voulu préserver le génie du lieu et clarifier une situation d'accès vers le centre-ville.



CONCEPT
Le projet proposé cherche à préserver l'espace libre historique en enterrant le volume de la piscine et offre un nouvel accès urbain à la prolongation de l'avenue de la Fusion.
Cette entrée intègre la "petite ceinture" au réseau urbain en permettant aux piétons d'accéder vers le centre-ville. Le rapport avec la Place du Manoir est ainsi dynamisé et mieux défini. Les écoles gardent ainsi leurs cours de détente et l'UAPE se voit proposer une place plus intime délimitée par les constructions et le mur d'enceinte.

LE PROJET
Le nouveau bâtiment abritant l'unité d'accueil pour écoliers se présente comme un signe transparent marquant l'accès de l'avenue vers le centre ville. Avec la piscine enterrée et sa toiture de verre, ils participent de manière expressive à la vie urbaine. Le jour, les reflets de l'eau sur le verre, et la nuit, l'illumination du bassin inscrivent et renforcent la présence des bâtiments dans le site. Par leur disposition ils guident le piéton et l'interpellent à la fois en favorisant l'identité du lieu et son orientation. La transparence de l'UAPE laisse transparaître le prolongement de l'Avenue de la Fusion et son rôle de catalyseur entre deux parties de la ville.

lundi 18 septembre 2006

Transformation à Tassonières - Fully

Transformation d'une grange en maison d'habitation. Cette maison sur 3 niveaux jouit d'une situation unique dans le pittoresque hameau de Tassonières. Orientée au sud-ouest, elle surplombe la plaine du Rhône. Une cave à voûte d’origine abritait autrefois des chèvres. Contrastant avec la fraîcheur de la cave, une chambre à l’étage aménagée comme une cabine de bateau nous regarde avec un clin d’œil pour Jacques Tati. Le rez-de-chaussée comprend la cuisine et le séjour. Le mélèze et l’ardoise sont les seuls matériaux utilisés.





jeudi 8 juin 2006

Darbellay Architectes et Associés - Chiens et Musée du Saint Bernard

Situé en retrait de la route et séparé de l'espace public par un fosse, l'ancien arsenal dégage par sa position et sa construction une rationalité et une fonctionnalité toute militaire. La place de rassemblement s'est transformée en parcs de débattement et de promenade bordés par la meuniere. Le chenil profite des larges ouvertures des dépots de l'arsenal pour y accueillir les box. Ils offrent aux chiens des espaces intérieurs differenciés et s'ouvrent sur les box extérieurs. L'espace supérieur est dévolu aux expositions et englobe tout le volume de la toiture. Le musée s'articule autour de la structure existante, mise a nu et ainsi valorisée.


En desservant le chenil et le musée une circulation verticale transparente oriente le visiteur. L'espace public s'élargit vers la caféteria et s'ouvre sur l'amphithéâtre romain et le massif du Mt-Blanc. Le restaurant exprime par son parement extérieur la rigueur de la mise en oeuvre antique.
Les espaces extérieurs facilitent l'epanouissement des chiens et offrent aux visiteurs la possibilité de traverser les zones de débattement tout en les admirant dans leur box. Cette promenade est ponctuée de zones de repos et de terrasses ombragées. 


jeudi 1 juin 2006

Darbellay Architectes et Associés - Supersaxo

''SUPERSAXO'' Août 2005
REAMENAGEMENT DE LA PLACE ET DE LA RUE DE MARTIGNY- BOURG CONCOURS NON REALISE

Situé sur la Place du Bourg, l'Hôtel des Trois Couronnes porte la date de 1609. Au-dessus de l'ancienne porte d'entrée en tuf, on distingue deux plaques. Une des deux pierres est sculptée aux armes de l'évêque François-Joseph Supersaxo.Deux mois par an, les vidomnes, représentants administratifs de l'Evêque de Sion y résidaient, percevant amendes droits et dîmes, recevant reconnaissance et accordant franchise.
Géométrie et tracés régulateurs
Par sa position et son importance historique, l'Hôtel des Trois Couronnes et sa tour constituent le bâtiment fédérateur de la Place du Bourg.La tour, à l'Ouest, est équidistante des bâtiments voisins. Son rôle central et son importance géométrique génèrent la courbure de la route d'accès et sa bissectrice,soulignées encore par le revêtement de sol. L'onde engendrée par cette trace au sol se répercute à travers toute la place et son écho s'échappe au-delà de l'espace, réunissant sous ce dessin, une unité sociale et spatiale ainsi que la centralité du lieu tout en respectant le terrain naturel et ses pentes.


Les éléments constitutifs de la place actuelle sont maintenus. Le mobilier urbain proposé se définit par sa sobriété et sa simplicité.Faits de bois et d'acier, les meubles apportent, eux aussi, une unité à l'ensemble du projet. Les grilles de sol et les grilles d'arbres contribuent à maintenir l'identité du lieu. Les luminaires seront complétés par un éclairage intégré aux bancs publics. Le revêtement actuel de la place est maintenu, seule une différenciation de couleur entre les ondes et la place donnera une orientation plus prononcée à la géométrie de l'ensemble. Les pavés actuels sont rénovés ou remplacés tout comme sur la route et les trottoirs. L'arborisation actuelle est renforcée sur les façades Nord de la place par la plantation de trois arbres. Elle offre un habillage, une transparence et une protection naturelle aux terrasses et au bâti.

jeudi 20 avril 2006

Chalet aux Neyres


Chalet Garnier aux Neyres - Collombey ( au-dessus de Monthey en Valais. ) Inspiré des traditionnels raccards valaisans par son concept structurel, le chalet est composé d'une ossature en mélèze reposant sur un socle en pierre.Situé en bordure de route communale, le socle semble protéger l'habitation et lui confère une assise structurelle.

Le socle en pierre provenant des matériaux d’excavation, abrite un carnotzet indépendant accessible de plein pied. Des claies en bois horizontales protègent visuellement l'habitation de la route communale et diffusent le soleil du matin dans la salle à manger. Orienté à l'ouest, le balcon joue parfaitement son rôle de protection solaire l'été et permet en hiver au soleil d'atteindre la façade nord intérieure. Une cheminée intégrée à la façade vitrée contribue également à l’animation de l’espace central.


 

lundi 20 mars 2006

Muraz Suard Architectes SA

Rue de la Combe 15-17-19 1260 Nyon Conception 2001 Réalisation 2002 - 2004 Double affectation, administrative et d'habitations, Jouxtant le centre ville, la colline de la Muraz s'inscrit en zone de construction. Celle-ci permet d'édifier en couronne, sur le pourtour de la colline, des immeubles de cinq niveaux en ordre contigu. Leur toiture émerge à peine du plateau du haut de la colline, occupé par des villas à accès préservé. Le programme de ces logements bien situés, dans un site calme, à l'écart des axes de circulation, vise à réaliser une mixité d'affectations en réservant le premier étage à des bureaux qui bénéficient ainsi de la proximité du centre ville, et en dédiant les autres niveaux exclusivement à des logements

Articulé en trois corps décalés suivant la pente de la rue de la Combe, le bâtiment dispose, côté cour, de cages d'escaliers généreusement vitrées. Côté rue, le bâtiment répond au caractère urbain avec entrées d'immeubles et parking au rez, bureaux au premier niveau et, aux étages, loggia-terrasses en prolongation des séjours. Côté cour, les deux premiers niveaux sont borgnes, adossés à la colline alors que le troisième se prolonge en terrasses privatives. Les chambres donnent au calme, côté cour. L'architecture voulue pour le projet permet d'exprimer clairement les affectations des différents niveaux, à partir du rez, perçu comme le socle, pourvu de peu d'ouvertures.